Le festival International de Printemps 2016 en Angleterre était notre premier. Au moment des inscriptions cela nous paraissait insurmontable de nous rendre dans un pays où nous ne connaissons pas la langue.
Sandrine prend le relais : « Je n’avais aucune idée de la manière dont on se rendait à Mandjoushri. J’ai donc laissé cette idée de m’y rendre, c’était trop compliqué de réserver l’avion, le train… sur des sites anglais où je ne comprenais rien. « Transmission de Dordjé Shougdèn, tout de même ce n’est pas rien ! ». C’était resté dans un coin de ma tête. Au fond de moi il m’était impossible de rater cet événement.
Et puis un mois avant le début du festival, je me suis mise à pianoter sur mon iPhone. C’est comme si mes doigts étaient guidés. J’ai appuyé sur inscription sur le site « festivals internationaux en français » puis par curiosité j’ai commencé à remplir le formulaire avec la conviction qu’il n’y avait plus d’hébergement.
Arrivée à « Hébergement » un menu déroulant m’indique « hébergement sous chapiteau extérieure » un clic puis enregistré. Waouh ! J’avais franchi une 1ère étape.
Ensuite tout s’est mis en place sans difficulté, Guèn Lhamo nous a gentiment aider pour acheter les billets d’avion et de train au meilleur tarif et tout ce qui me paraissait insurmontable s’est retrouvé gommé comme par magie. Merci Dordjé Shougdèn de tes bénédictions ! »
Quel bonheur le jour de notre arrivé à Mandjoushri, au bout d’une petite route le château est apparu. C’était comme si on arrivait chez nous, il s’y dégage une bonne énergie, les bâtiments sont incroyables, les gens sont extrêmement gentils, c’est un lieu fantastique. Il y règne une atmosphère paisible malgré toutes ces personnes de toute nationalité qui s’y retrouvent.
Pendant ces 5 jours nous y avons reçu des enseignements extraordinaires pleins de sens suivis de mise en pratique immédiate grâce à l’entraide où l’on peut chérir toutes les personnes présentes au festival. Quelle joie de participer au bon fonctionnement du festival.
Entre les séances on peut se promener à l’extérieur dans l’immense domaine, rencontrer des animaux (lapins, chevaux…), on peut longer la mer où il y règne un silence envoûtant, il y a des cafés, des endroits où se poser… À aucun moment on se sent oppressé par le monde.
Des gens de différentes parties de la planète sont là mais c’est comme s’il n’y avait qu’un seul pays, on se sent à la maison. A aucun moment nous n’avons ressenti la barrière de la langue, on se comprend tous les uns les autres parce que nous étions là pour une même chose. Nous avons rencontré des gens formidables avec un même point commun : maintenir un esprit en paix. Il y a une osmose, on se laisse porter.
Il y a toujours des sourires et une connexion spéciale.
Je souhaite vraiment à tous d’avoir la chance de pouvoir se rendre à un festival à Mandjoushri. Avoir au moins une fois la conviction que la paix dans le monde est possible.
A tous ceux qui auraient une réticence à s’y rendre par peur de la foule, de la langue, ou du manque de confort. N’ayez crainte ! Gueshé-la veille sur chacun des festivaliers afin qu’ils touchent à un bonheur pur, qu’ils entrevoient que la paix est possible, et qu’ils puissent retourner chez eux plein d’espoir avec une énergie positive et l’envie que tous les êtres de cette planète connaissent la même expérience qu’eux.
Le bonheur et la paix dans le monde sont possibles ; nous les avons côtoyés à Mandjoushri, c’est comme si on avait passé des vacances dans un pays pur.